IL PLEUT et J’OUVRE MON PARAPLUIE POUR NE PAS MOUILLER MA STATUE


Solo danse-théâtre
Conception et interprétation
: Lise BOUCON
(2008)

Avec des extraits de textes de Racine, Jean Anouilh, Heiner Müller, Didier-Georges Gabily


Moi je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier – ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d’un petit morceau si j’ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd’hui et que cela soit aussi beau que quand j’étais petite – ou mourir.
Antigone, Jean Anouilh

C’est l’histoire d’une femme.
Une artiste sans âge, se trouve ce soir-là dans les ruines de sa loge. Comme un coin de sa chambre d’enfant, ampoules clignotantes, costumes poussiéreux.
Tout en se fardant ressurgissent à sa mémoire d’anciens souvenirs de rôles interprétés, peut-être rêvés.
Elle a été, est ou sera Antigone, Phèdre et Médée.
Trois femmes antiques terrassées par le destin. Trois femmes en révolte.
Entre jeu et réalité, elle sera tour à tour   une blanche adolescente rebelle prisonnière de sa boîte à musique   une tragédienne amoureuse aux accents incestueux de rouge flamboya nt une mère orageuse que la folie duveteuse guette
Et peut-être, au détour d’un cheveu blond, deviendra t-elle Marilyn Monroe.
Parjure et scandaleuse, mais sincère jusqu’au bout des ongles et des seins, notre artiste se joue de ces tragédies.

IL PLEUT et j’ouvre mon parapluie…_DOSSIER_FR



@Conservatoire National d'Art Dramatique de Montpellier, (Juil 2009)
@Centre Culturel Français de Ouagadougou, Burkina Faso (nov 2008)